«Lâagenda IntĂ©gration est un acquis de taille», explique Miriam Behrens, directrice de lâOSAR. «Nous nous rĂ©jouissons que la ConfĂ©dĂ©ration ait dĂ©cidĂ© dâallouer les fonds nĂ©cessaires Ă cette fin. Les cantons se sont engagĂ©s en faveur de mesures de soutien supplĂ©mentaires Ă lâintĂ©gration des personnes rĂ©fugiĂ©es et sont disposĂ©s Ă ĂȘtre Ă©valuĂ©s sur les rĂ©sultats obtenus. Cet engagement reprĂ©sente un signal clair et louable. » LâOSAR salue Ă©galement la dĂ©cision de faire dĂ©buter le processus dâintĂ©gration dĂšs lâarrivĂ©e en Suisse, en soumettant les personnes Ă une Ă©valuation de leur potentiel. Cette maniĂšre de procĂ©der met en confiance les personnes en quĂȘte de protection et contribue Ă une acquisition rapide de leur autonomie. Les dĂ©lais prĂ©vus pour lâapprentissage dâune langue nationale et pour lâobtention dâune place de travail â fixĂ©s respectivement Ă trois et sept ans â offrent aux personnes rĂ©fugiĂ©es un laps de temps suffisant. Par ailleurs, lâOSAR se rĂ©jouit tout particuliĂšrement que ces mesures profitent Ă©galement aux personnes admises Ă titre provisoire, qui sont amenĂ©es Ă sĂ©journer Ă long terme en Suisse. Il est aujourdâhui largement admis que ces personnes doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier de cours de langue et dâun meilleur accĂšs au marchĂ© du travail. Dans cette perspective, il apparaĂźt dâautant plus urgent de mener des rĂ©formes lĂ©gales concernant le statut de lâadmission provisoire.
Un signal pour les employeuses et employeurs et pour la population civile
Avec lâAgenda IntĂ©gration, un pas important a Ă©tĂ© franchi pour les MNA. La nouvelle contribution de la ConfĂ©dĂ©ration, qui sâĂ©lĂšve Ă 86 francs par personne et par jour, permet aux cantons de mettre vĂ©ritablement en Ćuvre les recommandations de la CDAS et de crĂ©er des standards contraignants au niveau national en matiĂšre dâencadrement. LâOSAR appelle les cantons Ă redoubler dâefforts dans ce domaine. Il sâagit dâaccompagner les enfants et jeunes en quĂȘte de protection dans leur processus dâautonomisation en recourant Ă suffisamment de personnel pĂ©dagogique. LâAgenda IntĂ©gration et son cadre lĂ©gal prĂ©voient de nombreuses exigences pour les personnes en quĂȘte de protection. Les mesures en matiĂšre de formation et dâintĂ©gration professionnelle ne garantissent pas Ă elles seules une pleine participation de celles-ci. Il appartient Ă©galement aux employeuses et employeurs dâoffrir suffisamment de places de travail aux personnes rĂ©fugiĂ©es et admises Ă titre provisoire, ainsi que des salaires qui leur permettent de vivre sans devoir recourir Ă une contribution supplĂ©mentaire de la part de lâaide sociale. Pour que les personnes en quĂȘte de protection puissent sâintĂ©grer en Suisse, la sociĂ©tĂ© civile doit elle aussi sâengager et sâimpliquer.
Afin de garantir une mise en Ćuvre rĂ©ussie de lâAgenda IntĂ©gration, il appartient Ă tous les cantons de fournir les efforts nĂ©cessaires. LâOSAR demande donc Ă la ConfĂ©dĂ©ration dâadopter avec les cantons, au niveau dâune ordonnance, des dispositions contraignantes, qui enjoignent les cantons Ă atteindre les objectifs attendus, sous peine de ne pas recevoir les fonds fĂ©dĂ©raux prĂ©vus.
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