Initiée par l’OSAR, la Journée nationale du réfugié est entièrement placée cette année sous le signe des voies d’exil. Sous la devise «L’exil n’est pas un voyage de plaisance», l’objectif est de susciter une compréhension au-delà des frontières culturelles et linguistiques de la situation des personnes en quête de protection qui arrivent en Suisse. Des rencontres personnelles avec des réfugiés et des activités interculturelles seront aussi au centre du travail de sensibilisation. Avec des centaines de volontaires, les organisations partenaires de l’OSAR offrent à la population la possibilité d’entrer directement en contact avec des réfugiés dans le cadre de plus de 80 événements. En plus des concerts, pièces de théâtre et offres culinaires venant de cultures diverses, des formes ludiques de rencontres telles que des speed-meetings avec des réfugiés, contribueront à lever les obstacles. Ce samedi 17 juin, l’OSAR sera présente à Bâle, Berne, Chiasso, Kreuzlingen, Lausanne, Lucerne et Sierre avec des stands et diverses manifestations. À Bâle comme à Lausanne, les personnes présentes pourront participer à un jeu de simulation sur le thème de l’exil (préinscription requise).
Des voies d’exil légales afin de sauver des vies
Cette année, la campagne «Last Minute. L’exil n’est pas un voyage de plaisance» attire l’attention sur les situations d’exil très difficiles des personnes en quête de protection. Pour les personnes concernées, l’exil n’est pas seulement la dernière issue pour sortir d’une situation intenable. Elles sont poussées vers des voies d’exil illégales et mettent ainsi souvent leur vie en danger. Miriam Behrens, directrice de l’OSAR, soulève que «la Suisse doit s’engager davantage pour que les personnes en quête de protection puissent utiliser des voies d’exil sûres et légales. Rien ne doit les empêcher, au moins, de présenter une demande d’asile». Selon l’OSAR, les personnes en exil dans les pays voisins devraient pouvoir obtenir facilement un visa humanitaire leur permettant de voyager légalement dans le monde. Il convient aussi de coopérer davantage au-delà des frontières nationales en Europe. L’accueil et la prise en charge des réfugiés doivent se faire de manière plus solidaire.
L’OSAR souhaite rappeler au peuple suisse qu’il vit ici en sécurité. Toutes les possibilités lui sont offertes pour accueillir et intégrer des réfugiés comme leurs semblables.
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