Les personnes ayant eu des liens avec le mouvement des Tigres de libération de l’Îlam Tamoul (LTTE) et les membres de leur famille peuvent encore aujourd’hui être en danger. Il existe plusieurs rapports fiables sur des personnes tamoules ayant un passé marginal dans le mouvement LTTE et qui ont été victimes d’arrestations, d’enlèvements, de violences sexuelles et de torture, y compris dès le retour/renvoi au pays. La torture en détention est très répandue au Sri Lanka. Le changement de pratique sur les retours/renvois au Sri Lanka annoncé par le SEM est prématuré selon l’OSAR. C’est pourquoi elle exige que chaque cas individuel soit soigneusement examiné avant chaque renvoi.
Pas de sécurité au Nord du Sri Lanka
La région d’origine des requérants d’asile continue d’être déterminante. De nombreux cas d’enlèvements, de torture, d’arrestations, d’exactions de la part des forces de sécurité étatiques ont été documentés au nord du pays. La présence militaire et la surveillance y est importante. Les renvois vers le nord (avant tout, la région du Vanni) et partiellement l’est du pays ne sont pas sûrs pour certains groupes de personnes.
Suivi de la sécurité des retours forcés.
Afin de garantir la sécurité des personnes renvoyées de force au Sri Lanka, l’OSAR exige que les autorités suisses assure activement le suivi de ces personnes pendant une période donnée.
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