Une offensive pour l'insertion professionnelle est nécessaire

Une offensive pour l'insertion professionnelle est nécessaire

13 janvier 2017

«Nous nous réjouissons de la revendication formulée par la CSIAS concernant l’offensive au niveau suisse vers une insertion professionnelle des réfugié-e-s», soulève Miriam Behrens, Directrice de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés OSAR. Pour l’OSAR, il est possible d’appuyer les cours d’initiation professionnelle recommandés par la CSIAS par une évaluation précoce du potentiel individuel des réfugié-e-s immédiatement après leur attribution aux cantons. Qui plus est, en réalignant les contributions d’aide sociale, la Confédération pourrait créer une incitation financière pour les cantons d’en faire davantage pour l’insertion professionnelle.

L’OSAR partage l’avis qu’une intégration professionnelle réussie exige de bonnes qualifications des réfugié-e-s. Les mesures suivantes sont nécessaires:
Evaluer rapidement le potentiel des réfugié-e-s: Lorsque les cantons effectuent des encadrements professionnels, il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Selon l’OSAR, des améliorations sont possibles au préalable. Les cantons doivent ainsi évaluer le potentiel des personnes réfugiées immédiatement après leur attribution. Ils peuvent de cette manière établir au plus vite quelles sont les mesures de formation les plus adaptées.

De meilleures incitations financières pour les cantons: Â«Les forfaits globaux actuels de la ConfĂ©dĂ©ration offrent trop peu d’incitations financières aux cantons car ils sont supprimĂ©s dès qu’une personne trouve un travail», explique Miriam Behrens. La ConfĂ©dĂ©ration pourrait fournir aux cantons un montant forfaitaire pour chaque rĂ©fugiĂ©-e, avec ou sans travail, de manière temporaire. Si la personne rĂ©fugiĂ©e trouve prĂ©maturĂ©ment un travail, les cantons garderaient les contributions forfaitaires pour la durĂ©e restante. Ils pourraient ainsi les investir dans d’autres mesures d’insertion professionnelle.

Plus de moyens pour l’intĂ©gration: L’OSAR salue la demande de la CSIAS vers plus de formations et de programmes d’occupation. «Les rĂ©fugiĂ©-e-s sont encore plus motivĂ©-e-s de trouver une place de travail s’ils reçoivent un accès systĂ©matique aux cours de langue», souligne Miriam Behrens. Selon l’OSAR, en plus des formations et des programmes d’occupation, des moyens d’intĂ©gration sociale comme des journĂ©es de rencontre ou des programmes de mentorat sont nĂ©cessaires.

Des procĂ©dures simples pour les employeurs: L’embauche de rĂ©fugiĂ©-e-s doit ĂŞtre aussi facile que possible pour les employeuses et les employeurs. Il est d’autant plus urgent de mettre rapidement en oeuvre le devoir de dĂ©claration Ă  la place du devoir de l’autorisation, comme prĂ©vue par la nouvelle loi sur les Ă©trangers.

 

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